Les quais de Billancourt avant-après

Le Village de Billancourt vous emmène redécouvrir les quais de Billancourt comme vous ne les avez jamais connus. Nous remonterons plus de trois kilomètres de fleuve, du pont de Sèvres à Paris, en passant par les ponts de Billancourt et d’Issy. Un voyage dans le temps, entre le XIX^e siècle et aujourd’hui.

Ancien chemin de halage réservé au tractage des bateaux, ces quais sont rehaussés à la fin du XIX^e siècle pour limiter les effets des crues. Une bonne route bordée de peupliers est aménagée le long de l’eau en 1893. Les berges sont couvertes de végétation.

Puis les quais perdront leur beauté pour devenir la façade de la plus grande usine de France. Après le départ de Renault, on ne songera pas à leur redonner leur beauté d’antan. Priorité à la voie rapide vers Paris.

Une occasion de découvrir « comment c’était avant ».

Les abords du pont de Sèvres

Approche Pont de Sèvres 2 avant — Le pont de Sèvres depuis vu depuis l’aval, par Alfred Sisley, en 1877.

Approche Pont de Sèvres 2 après — Le pont de Sèvres depuis vu depuis l’aval, par Alfred Sisley, en 1877.

Kellner avant — L’usine Kellner vers 1910 et les tours du pont de Sèvres.

Kellner après — L’usine Kellner vers 1910 et les tours du pont de Sèvres.

Vue depuis Pont de Sèvres avant — Les quais et l’île Seguin, vus depuis le pont de Sèvres, vers 1910.

Vue depuis Pont de Sèvres après — Les quais et l’île Seguin, vus depuis le pont de Sèvres, vers 1910.

Approche Pont de Sèvres avant — Le pont de Sèvres vu depuis l’amont, vers 1910.

Approche Pont de Sèvres après — Le pont de Sèvres vu depuis l’amont, vers 1910.

En remontant vers le pont de Billancourt

C’est un quartier résidentiel qui s’étale entre les deux ponts à la fin du XIX^e siècle, avec des villas occupées à la belle saison par de riches parisiens.

Pont Renault avant — A l’emplacement de l’actuelle passerelle de l’île Seguin, vers 1900.

Pont Renault après — A l’emplacement de l’actuelle passerelle de l’île Seguin, vers 1900.

entrée Hameau fleuri avant — Débouché de la rue des Pervenches et du Hameau Fleuri vers 1900.

entrée Hameau fleuri après — Débouché de la rue des Pervenches et du Hameau Fleuri vers 1900.

Le pont de Billancourt et son quartier

Quai de Stalingrad avant — Le quai de Billancourt (Stalingrad) depuis le rond-point du pont de Billancourt.

Quai de Stalingrad après — Le quai de Billancourt (Stalingrad) depuis le rond-point du pont de Billancourt.

Rond point du pont avant — Le quai de Billancourt (Stalingrad), la rue Yves Kermen et le « café des amateurs » (Côté Seine), vers 1900.

Rond point du pont après — Le quai de Billancourt (Stalingrad), la rue Yves Kermen et le « café des amateurs » (Côté Seine), vers 1900.

Pont de Billancourt avant — Le pont de Billancourt, depuis l’île Saint-Germain.

Pont de Billancourt après — Le pont de Billancourt, depuis l’île Saint-Germain.

Entrée Moulineaux avant — L’avenue des Moulineaux ( Pierre Grenier), vers 1910. Vue depuis le rond-point.

Entrée Moulineaux après — L’avenue des Moulineaux ( Pierre Grenier), vers 1910. Vue depuis le rond-point.

Le quai du Point-du-Jour, industriel avant Renault

Cette partie des quais est déjà industrialisée au début du XX^e siècle. On y trouve, après quelques guinguettes, l’usine de l’Émaillerie Parisienne ou les terrains de la Compagnie Générale des Omnibus et le cimetière. La cité de l’Avre et des Moulineaux s’y installera au début des années 30.

Rue de Seine et quai avant — Au débouché de la rue de Seine sur les quais, entre une usine et une centrale électrique, vers 1930. Archives municipales

Rue de Seine et quai après — Au débouché de la rue de Seine sur les quais, entre une usine et une centrale électrique, vers 1930. Archives municipales

Avant la Cité de l'Avre et des Moulineaux — Avant la cité de l’Avre et des Moulineaux (Construite entre 1929 et 1932) : la Compagnie Générale des Omnibus.

Avant la cité de l’Avre et des Moulineaux (Construite entre 1929 et 1932) : la Compagnie Générale des Omnibus.

Le pont d’Issy et au-delà, vers Paris

Le pont d’Issy voit le jour en 1910, l’année de la grande crue. Le boulevard de la République est percé la même année. Cette portion de quais, peu habitée au début du XX^e siècle, abrite quelques guinguettes qui abreuvent les promeneurs parisiens du dimanche.