L’architecte Eugène Nousillet-Clinch a un visage

C’est toujours une grande satisfaction d’être contactés par les descendants des personnes évoquées dans nos articles. C’est ce qui nous est arrivé après la publication, en mai, de la villa de l’architecte Nousillet-Clinch.

Il y a deux semaines, mardi 14 juin, Catherine Delbos, une arrière-petite-fille de l’architecte, nous contacte par email. Elle a eu la joie de découvrir nos photos de la villa, qu’elle ne connaissait pas. Bien sûr, nous sommes heureux d’avoir pu lui faire ce plaisir.

En retour elle nous a communiqué de précieuses photos de l’architecte. La villa a enfin un visage ! Les voici:

Catherine nous a également communiqué cette photo de l’immeuble du 208 boulevard Jean-Jaurès, dessiné en 1912 par Eugène au croisement avec la rue du Vieux Pont de Sèvres. Photo de bien meilleure qualité que celles dont nous disposions jusqu’à présent. Cet immeuble abrite encore une boulangerie aujourd’hui.

Dans la foulée, nous avons également élucidé le mystère de son nom de famille. Souvenez-vous, lors de notre enquête nous avions trouvé, pêle-mêle, les noms « Nousillet », « Nouzillet », « Clinch » ou « Nousillet-Clinch » . Pourquoi toutes ces identités différentes ?

La raison est simple : La mère d’Eugène, Sophie Leclere, a été mariée en première noces avec Jean Clinch. Celui-ci décède alors qu’Eugène est encore enfant. Sa mère se remarie avec un monsieur Nousillet, blanchisseur à Boulogne. Eugène et son beau-père sont souvent ensemble et les gens prennent l’habitude d’appeler Eugène le « petit Nousillet », puis le « fils Nousillet », c’est pourquoi il a été autorisé à être appelé « Clinch dit Nousillet« , patronyme porté encore aujourd’hui par ses descendants.

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