Le pensionnat des Ursulines de Jésus, dites de Chavagnes, arrive en 1896 rue Casteja, à l’angle de la rue du Vieux-Pont-de-Sèvres. La congrégation s’installe dans la villa Casteja, ancien rendez-vous de chasse du marquis de Castéja, descendant d’une noble famille du sud-ouest. La rue a pris le nom du marquis (sans sa particule, toutefois) à la fin XIXème siècle.
Ce pensionnat partage le même bloc que le Sanatorium, qui deviendra hôpital Ambroise Paré.
La carte postale, en tête d’article, adressée à une certaine Thérèse, date de 1903 « Je t’envoie une partie du couvent où va Alice, la rue où j’ai fait un signe est la rue du Vieux-Pont-de-Sèvres. ».
La congrégation, appelée à l’origine « filles du Verbe Incarné », est fondée à Chavagnes-en-Paillers (Vendée) en 1802 par le Père Louis-Marie Baudouin, pour l’assistance aux malades et l’enseignement. Le titre originel de l’institut est bientôt changé en « Ursulines de Jésus » pour profiter d’un décret qui autorise de manière générique toutes les congrégations d’ursulines à mener des activités éducatives.
Ursuline de Jésus en habit. Source Wikipedia Père Louis-Mare Baudouin. Source Wikipedia
Les sœurs quittent la Villa Casteja en août 1903, après qu’on leur ait signifié, le 23 juillet, d’avoir à se dissoudre le 15 août et de laisser la place à des laïques. Elle ne sont restées que sept années.
Le pensionnat est racheté par l’Assistance Publique et intégré à l’hôpital Ambroise Paré dans les années 1920.

Comme l’hôpital, il a été détruit par les bombardements de la deuxième guerre mondiale.
Il laisse aujourd’hui la place aux grands ensembles du pont de Sèvres, dans le même bloc que le Bricorama et la concession Renault.
Localisation du pensionnat en 2016, rue Casteja
Localisation du pensionnat.
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